boulevard
Date de dénomination : 17 septembre 1943
Quartier(s) : Aéroport; Duberger–Les Saules; Lairet; Vanier; Vieux-Limoilou
Arrondissement(s) : La Cité-Limoilou; Les Rivières; Sainte-Foy–Sillery–Cap‑Rouge
Anciennes rues : Petite-Rivière, chemin de la; Roy, chemin du; Lorette, chemin ou route de; Commissaires, chemin ou route des; 1re Rue,
Originaire de L'Ancienne-Lorette, Wilfrid Hamel (1895-1968) est maire de Québec de 1953 à 1965, après avoir été ministre dans le cabinet d'Adélard Godbout. Comptable pour la Maranda et Labrecque Ltée de Québec depuis 1913, Hamel en devient actionnaire et directeur de 1925 à 1941. En parallèle, il s'occupe de différents organismes tels la Société Saint-Vincent-de-Paul dont il est secrétaire pendant 25 ans. Il est élu député libéral de Saint-Sauveur aux élections provinciales de 1939 et 1944. À l'Assemblée législative, il est ministre d'État (1939-1941), ministre des Terres et Forêts (1942-1944), puis ministre intérimaire du Travail et des Mines en 1944. Par la suite, Hamel est élu maire de Québec en 1953 et réélu aux trois élections suivantes. De son administration, on retient surtout en 1955 la construction de l'incinérateur et la tenue d'un référendum dont l'objectif principal est un emprunt pour le détournement de la rivière Saint-Charles. C'est aussi pendant son mandat que la canalisation de la rivière du Moulin se réalise et que celle de la rivière Lairet entre dans sa première phase (1960). Enfin, c'est sous l'administration de Hamel que s'amorce l'aménagement de la colline parlementaire (voir Parlementaires). Anciens toponymesTracé de part et d'autre de la rivière Saint-Charles, le boulevard Wilfrid-Hamel tire son origine de plusieurs voies anciennes. Du côté nord de la rivière, il s'est formé notamment en suivant l'ancien chemin ou route des Commissaires; un tronçon du chemin des Commissaires, bordant le parc de l’Exposition (ExpoCité), prend aussi le nom d’avenue Boisclerc en 1917. Elle rejoint la rue Boisclerc, nommée ainsi en 1879. Du côté sud, le tracé du boulevard Wilfrid-Hamel épouse approximativement celui de l'ancien chemin de la Petite-Rivière ou chemin ou route de Lorette. Le chemin de Lorette était appelé ainsi parce qu'il menait à L'Ancienne-Lorette. À l'époque de la Nouvelle-France, on le désignait également par le nom de chemin du Roy puisqu'il formait l'un des tronçons de cette grande route reliant Québec à Montréal. Le chemin de Lorette a reçu le nom de boulevard Wilfrid-Hamel le 1er août 1960 à Duberger et le 16 mars 1964 à Ville Les Saules, deux anciennes villes qui forment aujourd'hui le quartier de Duberger-Les Saules. Dans l'ancienne ville de Vanier, le nom de boulevard Wilfrid-Hamel a remplacé en 1943 celui de 1re Rue, lequel faisait partie d'un système de dénominations numériques adopté le 21 février 1927 par la Ville de Québec-Ouest (ancien nom de Vanier). Jusqu'en 1927, la 1re Rue était connue sous le nom de route des Commissaires, qui rappelle qu'au 19e siècle les chemins situés en périphérie de Québec étaient placés sous la juridiction de commissaires.
Originaire de L'Ancienne-Lorette, Wilfrid Hamel (1895-1968) est maire de Québec de 1953 à 1965, après avoir été ministre dans le cabinet d'Adélard Godbout. Comptable pour la Maranda et Labrecque Ltée de Québec depuis 1913, Hamel en devient actionnaire et directeur de 1925 à 1941. En parallèle, il s'occupe de différents organismes tels la Société Saint-Vincent-de-Paul dont il est secrétaire pendant 25 ans. Il est élu député libéral de Saint-Sauveur aux élections provinciales de 1939 et 1944. À l'Assemblée législative, il est ministre d'État (1939-1941), ministre des Terres et Forêts (1942-1944), puis ministre intérimaire du Travail et des Mines en 1944. Par la suite, Hamel est élu maire de Québec en 1953 et réélu aux trois élections suivantes. De son administration, on retient surtout en 1955 la construction de l'incinérateur et la tenue d'un référendum dont l'objectif principal est un emprunt pour le détournement de la rivière Saint-Charles. C'est aussi pendant son mandat que la canalisation de la rivière du Moulin se réalise et que celle de la rivière Lairet entre dans sa première phase (1960). Enfin, c'est sous l'administration de Hamel que s'amorce l'aménagement de la colline parlementaire (voir Parlementaires). Anciens toponymesTracé de part et d'autre de la rivière Saint-Charles, le boulevard Wilfrid-Hamel tire son origine de plusieurs voies anciennes. Du côté nord de la rivière, il s'est formé notamment en suivant l'ancien chemin ou route des Commissaires; un tronçon du chemin des Commissaires, bordant le parc de l’Exposition (ExpoCité), prend aussi le nom d’avenue Boisclerc en 1917. Elle rejoint la rue Boisclerc, nommée ainsi en 1879.
Du côté sud, le tracé du boulevard Wilfrid-Hamel épouse approximativement celui de l'ancien chemin de la Petite-Rivière ou chemin ou route de Lorette. Le chemin de Lorette était appelé ainsi parce qu'il menait à L'Ancienne-Lorette. À l'époque de la Nouvelle-France, on le désignait également par le nom de chemin du Roy puisqu'il formait l'un des tronçons de cette grande route reliant Québec à Montréal. Le chemin de Lorette a reçu le nom de boulevard Wilfrid-Hamel le 1er août 1960 à Duberger et le 16 mars 1964 à Ville Les Saules, deux anciennes villes qui forment aujourd'hui le quartier de Duberger-Les Saules. Dans l'ancienne ville de Vanier, le nom de boulevard Wilfrid-Hamel a remplacé en 1943 celui de 1re Rue, lequel faisait partie d'un système de dénominations numériques adopté le 21 février 1927 par la Ville de Québec-Ouest (ancien nom de Vanier). Jusqu'en 1927, la 1re Rue était connue sous le nom de route des Commissaires, qui rappelle qu'au 19e siècle les chemins situés en périphérie de Québec étaient placés sous la juridiction de commissaires.
Règlement 190 de la Ville de Québec-Ouest, 17 septembre 1943; Règlement 48 de la Ville de Québec-Ouest, 21 février 1927; Jacques, Hélène et Carl Grenier. Désignation systémique en odonymie urbaine : le cas de la C.U.Q. - Vanier, G.E.C.E.T., Université Laval, 1974; Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000; Côté, Louis-Marie, et autres. Les maires de la Vieille Capitale, Québec, La Société historique de Québec, 1980; Dictionnaire des noms propres du Québec, 1993.