Au Québec, chevreuil est le nom que l'on donne couramment au cerf de Virginie. L'usage de ce terme remonterait à l'époque de Samuel de Champlain, qui en fait mention dans l'un de ses récits daté de 1613. Sans doute a-t-il confondu le cerf de Virginie avec le chevreuil d'Europe, un autre cervidé mais de taille plus modeste. Le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) se reconnaît à son pelage roussâtre et à sa queue dont le dessous est blanc; les mâles portent un panache. Très commun en Amérique du Nord et dans plusieurs régions du Québec, il fréquente les forêts de feuillus ou mixtes, les zones de repousse, les champs cultivés et les vergers. Son alimentation comprend des feuilles de saule et d'érable, des bourgeons de cèdre et des ramilles de plantes herbacées. L'hiver, les cerfs se rassemblent dans des forêts de conifères où ils forment des « ravages », ces lieux d'hivernage qui leur fournissent abri et nourriture. Les hardes peuvent parcourir de grandes distances pour atteindre leurs quartiers d'hiver. Le cerf de Virginie vit en moyenne de six à neuf ans. C'est un animal très prolifique : dans des conditions idéales, un troupeau peu presque doubler en l'espace d'un an.

Anciens toponymes
La rue des Chevreuils était connue autrefois sous le nom de rue Létourneau, adopté vers 1949; selon une ancienne résidante de l'endroit, il s'agirait du nom de famille d'un entrepreneur qui y a construit plusieurs maisons. La rue Létourneau a ensuite porté le nom de rue Lapointe, qui aurait été attribué, selon la même source, en hommage à Liguori Lapointe (1896-1975), premier maire de la municipalité de la paroisse d'Orsainville, de 1953 à 1957. Ce toponyme a été remplacé par celui de 25e Rue Ouest, lequel faisait partie d'un système de dénominations numériques adopté vers 1960 par la municipalité d'Orsainville, aujourd'hui un secteur de l'arrondissement de Charlesbourg.