Ce toponyme a été adopté dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002.

On désigne communément par églantier plusieurs espèces de rosiers sauvages qui croissent au Canada, qu'il s'agisse de plantes indigènes ou introduites. Des quelque 14 espèces que l'on dénombre au pays, le rosier aciculaire (Rosa acicularis) est le plus commun : son aire de distribution s'étend de la Colombie-Britannique au Québec et, plus au sud, jusqu'au Nouveau-Mexique. Cet arbuste vigoureux, qui mesure de un mètre à un mètre et demi de hauteur, forme des buissons denses et produit des fruits appelées baies d'églantier. Il préfère les terrains secs et ouverts. Certaines espèces d'églantier sont en fait des rosiers cultivés échappés des jardins. C'est le cas du rosier rugueux (Rosa rugosa) qui s'est répandu près des endroits habités, le long des rives du fleuve Saint-Laurent depuis les environs de Québec jusqu'à Matane. Avec les baies d'églantier on fait des gelées et des confitures. Les pétales des fleurs d'églantier, très parfumés, entrent également dans de multiples préparations culinaires : confiseries, vinaigres, vins, desserts…

Anciens toponymes
La rue des Églantiers portait à l'origine le nom de 10e Rue Est. Ce nom faisait partie d'un système de dénominations numériques mis en place vers 1960 par la municipalité d'Orsainville, aujourd'hui un secteur de l'arrondissement de Charlesbourg. La 10e Rue Est a reçu ensuite le nom de place des Trembles, adopté vers 1965. Le tremble, ou peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), est l'arbre le plus répandu en Amérique du Nord. Son territoire s'étend en effet de la limite de la forêt boréale jusqu'au nord du Mexique, et de l'Atlantique au Pacifique.