Ce toponyme a été adopté dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002.

Le pin blanc (Pinus strobus) est un conifère à longues aiguilles bleuâtres originaire de l'est de l'Amérique du Nord. On le connaît aussi sous les noms de pin jaune et pin du Lord. Cet arbre de taille imposante - il peut atteindre 60 mètres - était vénéré par les Iroquois comme symbole d'invulnérabilité. Ses composantes entraient dans la préparation d'une vingtaine de remèdes. Au début du 19e siècle, le pin blanc remplace le pin sylvestre dans la construction navale, où il sert pour la fabrication de mâts. D'immenses trains de bois équarri sillonnent le fleuve Saint-Laurent en provenance de l'Outaouais. En tant que port relié à l'industrie du bois, Québec occupe à cette époque le premier rang au monde grâce à l'exploitation du pin blanc. Puis, à mesure que disparaissent les gros spécimens, les industriels ouvrent des scieries pour exploiter les arbres de plus petit calibre. Aujourd'hui plus rare, le pin blanc sert entre autres pour la fabrication de planches, de boiseries et de meubles. Il compte parmi les espèces forestières que l'on peut observer dans le secteur de Lac-Saint-Charles.

Ancien toponyme
La rue des Pins-Blancs portait à l'origine le nom de rue des Pins. Cette rue a été municipalisée en 1975.