De Grandmaison

rue





Saint-Bernard, rue



Née à Clamecy, en France, Éléonore de Grandmaison (vers 1620-1692) est une seigneuresse et une femme d'affaires de la Nouvelle-France. Elle débarque à Québec en 1641 avec son second époux. Ceux-ci reçoivent des concessions de terres à Québec et dans les environs, dont une seigneurie située à la pointe ouest de l'île d'Orléans. Fuyant la menace iroquoise, les survivantes et survivants de la nation Wendat viennent chercher refuge à l'île d'Orléans en 1651, sous la conduite du père Chaumonot. Éléonore de Grandmaison, qui est à nouveau veuve, loue ainsi une partie de sa seigneurie aux Jésuites pour l'établissement des familles wendat. Jusqu'en 1661, plus de 500 autochtones cultiveront les terres fertiles de la seigneuresse à l'extrémité de l'île. En 1674, on trouve Éléonore poursuivant Louis Jolliet et d'autres au sujet d'une société pour le commerce au pays des Outaouais dont elle est actionnaire. Éléonore aura en tout quatre époux et laissera une nombreuse progéniture, liée aux familles Chavigny de la Chevrotière, de la Gorgendière, Le Moyne (voir De Longueuil) et Gourdeau de Beaulieu.

Ancien toponyme
La rue De Grandmaison aurait été ouverte vers 1879 et se serait d'abord appelée rue Saint-Bernard en souvenir de l'ancienne concession Saint-Bernard où se trouvait un sentier menant au moulin des Mères, propriété des Sœurs de l'Hôtel-Dieu.

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