rue de la
Date de dénomination : 1er octobre 1995
Arrondissememt(s) : La Cité-Limoilou
Anciennes rues : Panet, rue; Gignac, rue
En France, la maréchaussée désigne sous l'Ancien Régime le corps de troupes à cheval chargé d'assurer la sécurité publique; lors de sa réorganisation en 1791, la maréchaussée française prend le nom de gendarmerie nationale. L'institution de la maréchaussée est établie en Nouvelle-France en 1677. Sous la direction du prévôt, les hommes de la maréchaussée – quelques archers, auxquels s'ajoutent parfois des soldats – ont pour fonction de traquer les criminels et les militaires déserteurs, de veiller à ce que les instruments de torture nécessaires aux exécutions soient construits et d'accompagner les criminels à leur lieu de supplice. Les Denys de Saint-Simon (voir Jean-Jacques-Bertrand), père et fils, occupent jadis la fonction de prévôt de la maréchaussée à Québec. Anciens toponymes Sur une carte datant de 1842, la rue de la Maréchaussée apparaît sous le nom de rue Panet. Le 7 avril 1896, celle-ci devient la rue Gignac car elle longe alors les importantes scieries de Joseph-Honoré Gignac (1860-1918), un homme d'affaires qui est aussi conseiller municipal de 1890 à 1896. Le 30 septembre 1995, la rue Gignac devient la rue de la Maréchaussée parce qu'elle longe la Centrale de police de Québec.
Règlement 4320, 1er octobre 1995; Règlement 342 (Gignac); Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Carte de 1842 de A. Larue, AVQ (Panet); Le Petit Larousse illustré, 2001; Dictionnaire biographique du Canada, vol. III, p.192-193 (Maréchaussée dans Denys de Saint-Simon); Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000.