La rue Paradis perpétue la mémoire de l'abbé Charles-Henri Paradis (1902-1994), curé fondateur de la paroisse de Saint-Thomas-d'Aquin, à Sainte-Foy. Natif de Beauport, il étudie au Petit Séminaire puis au Grand Séminaire de Québec et est ordonné prêtre en 1928. Après avoir enseigné au Séminaire de Québec pendant 15 ans, il est nommé successivement vicaire de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens et curé à Notre-Dame-du-Portage, dans le Bas-Saint-Laurent. En 1950, on lui confie la cure de la paroisse de Saint-Thomas-d'Aquin, nouvellement créée à même l'ancienne paroisse de Sainte-Foy. Cinq ans plus tard, il inaugure l'église paroissiale, conçue par l'architecte Philippe Côté. Il semble que le curé Paradis ait largement contribué à la conception du travail iconographique de l'intérieur du temple, une œuvre de bois sculpté réalisée par Lauréat Vallière. Charles-Henri Paradis officie à Saint-Thomas-d'Aquin jusqu'à sa retraite, en 1970. Il est décédé à Beauport.

Anciens toponymes
La rue Paradis portait initialement le nom d'avenue Paradis, adopté le 4 mai 1950. Ce toponyme remplaçait celui d'avenue Lenormand, attribué vers 1945 en l'honneur de Jean Le Normand, locataire de la terre de Coulonge en 1661.