Né à Metz, en France, Paul Verlaine (1844-1896) en proie au désarroi moral écrit des poèmes où se mêlent mélancolie et désirs (Poèmes saturniens, Fêtes galantes). Après un répit, il fait la rencontre de Rimbaud qui le fascine et bouleverse sa vie jusqu'à le conduire en prison. Verlaine aspire alors à une poésie musicale (Romances sans paroles) et revient à la foi catholique (Sagesse). Reconnu par les jeunes symbolistes et les « décadents », contribuant à faire connaître les Poètes maudits, il mène une vie errante d'hôpitaux en cafés (Jadis et Naguère; Parallèlement). Verlaine laissera une poésie tantôt nostalgique et crépusculaire, tantôt vive et libre, animée par le ton parlé et l'imprévu des rythmes impairs.

Ancien toponyme
Ouverte le 5 novembre 1963, l'avenue Verlaine est d'avord connue sous le nom de rue Eugène-Leclerc (voir Henri-Letondal), du nom d'un propriétaire de terrains dans Les Saules et Duberger. Elle devient l'avenue Verlaine en mars 1964.