rue
Date de dénomination : 7 mars 1994
Quartier(s) : Saint-Louis
Arrondissement(s) : Sainte-Foy–Sillery–Cap‑Rouge
Anciennes rues : Jeanne-Leber, avenue
Native de Montréal, Jeanne Le Ber (1662-1714) a Maisonneuve pour parrain et Jeanne Mance pour marraine. De 1674 à 1677, elle est pensionnaire au couvent des Ursulines de Québec et se lie d'amitié avec Marguerite Bourgeoys, qui aura sur elle une influence déterminante. Considérée comme l'un des meilleurs « partis » de la Nouvelle-France, Jeanne préfère la vie de recluse au mariage. À l'âge de 17 ans, en effet, elle se retire pendant 5 ans dans une cellule située à l'arrière de la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Montréal, qui sert alors d'église paroissiale. Puis, apprenant que les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal veulent édifier une chapelle sur leur propriété, elle leur offre d'en payer les coûts à condition de disposer d'un appartement, derrière l'autel, d'où elle pourrait voir le Saint Sacrement. Elle s'y retire définitivement en 1695. Elle s'adonne à la broderie ainsi qu'à la confection de vêtements d'église et de linge d'autel. Plusieurs de ses ouvrages sont considérés comme des chefs-d'œuvre du genre.Jeanne Le Ber est la sœur du peintre Pierre Le Ber (1669-1707). Ancien toponymeLa rue Jeanne-Le Ber portait initialement le nom d'avenue Jeanne-Leber, adopté vers 1963.
Résolution 43,342 de la Ville de Sainte-Foy, 7 mars 1994; Ville de Sainte-Foy. Normalisation des odonymes. Annexe B - Historique de chacun des noms de rues de la Ville de Sainte-Foy, 1993; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Dictionnaire biographique du Canada, vol. II; Commission de toponymie du Québec. Noms et lieux du Québec : si chaque lieu m'était conté, 1997, cd-rom; Prévost, Robert. Québécoises d'hier et d'aujourd'hui, Éditions Stanké, Montréal, 1985.